Gueule de fantôme.

Sur le même principe que la sculpture précédente, cette "élévation" est la symbiose de matériaux antagonistes que sont le béton et la maille textile.

Antagoniste par leur propriétés techniques mais aussi par leur utilisation et leurs évocations. 

Ces matériaux voient leur fonctions détournées et inversées lorsque le fine maille devient structure et armure et que le béton devient léger , souple et délicat.

De même, le tombé devient l'élévation.

Sculpture béton et textile, Final Part.

Cette structure est la plus grande des trois, elle mesure environ deux mètres de haut pour 50 cms de largeur.

Elle est construite sur un système de porte-à-faux qui lui permet de maintenir son équilibre.

Pour une épaisseur générale de béton de 1,5 cm (sauf renforts et base), la limite des matériaux est quasiment atteinte (solidité, équilibration).

Mais il est possible, avec des moyens supplémentaires de faire évoluer les formes et les tailles de ces structures pour les amener vers l'échelle du monument.

Sculpture béton et textile, Part Two!

Après le premier travail d'échantillonnage, j'ai essayé de passer à la taille au dessus avec cette première réalisation. Le principe à été de construire le volume sur une base solide, puis, une fois le séchage terminé, venir retirer "l'échafaudage" interne.

Ce premier essais à été élaboré par une succession de couche de textiles à mailles larges et absorbants cimentés, puis d'une dernière couche, celle ci imperméable. 

La réalisation s'est terminée en retirant partiellement la dernière couche, permettant de faire apparaître les couches internes et de fracturer la mince couche de béton extérieure créant un édifice chaotique et déstructuré.